Selon un rapport complet du Global Times Finance, le 3 mai, les pays membres de l’OPEP+ ont convenu d’augmenter l’offre de pétrole de 411 000 barils par jour en juin. Il s’agit du deuxième mois consécutif où l’organisation accélère la reprise de sa production après une augmentation significative de sa production en mai.
Le communiqué de l'OPEP+ indique que l'augmentation de la production est un ajustement basé sur les « fondamentaux sains du marché » actuels, mais que le rythme des futures augmentations de la production pourrait être suspendu ou inversé en fonction de l'évolution des conditions du marché. Selon le communiqué, l'Arabie saoudite, la Russie, l'Irak, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, l'Algérie et Oman participeront conjointement à ce cycle d'augmentation de la production.
Certains analystes ont déclaré que la décision d’augmenter la production pourrait exacerber la volatilité du marché mondial de l’énergie. Dans le contexte actuel d’un environnement économique et commercial mondial complexe et en constante évolution, ce changement stratégique pourrait susciter des inquiétudes quant à d’éventuelles guerres des prix.
Goldman Sachs a récemment maintenu sa prévision selon laquelle les prix moyens du pétrole brut Brent et du pétrole brut WTI seront respectivement de 63 $ et 59 $ en 2025, tout en prévoyant qu'ils pourraient chuter à 58 $ et 55 $ respectivement en 2026. Goldman Sachs a déclaré que dans un cas extrême, si l'économie mondiale ralentit considérablement ou si l'accord de réduction de la production est complètement annulé, les prix du pétrole brut Brent pourraient tomber en dessous de 40 $.
En outre, Goldman Sachs s'attend également à ce que l'offre de pétrole de l'Iran puisse afficher une tendance à la baisse modérée à partir du second semestre 2025.