L'Assemblée nationale française adopte une nouvelle loi pour relancer les tavernes et les cafés ruraux et améliorer la vie rurale

Afin d'améliorer l'environnement commercial et social dans les zones rurales, le député français Guillaume Kasbarian fait pression pour une nouvelle loi qui faciliterait la réouverture des tavernes, cafés et bars.
Euronews a rapporté aujourd'hui que la proposition de Casbarian a été adoptée par l'Assemblée nationale française lundi (10), avec 156 députés pour et 2 députés contre. La proposition doit maintenant être approuvée par le Sénat avant de pouvoir devenir loi.

 "Notre objectif est de redonner vie au village", a déclaré Kasbarian aux médias français. Dans de nombreuses petites villes, il n'y a pas un seul magasin, café ou pub. Pourtant, ces lieux sont essentiels à la socialisation et à l'engagement communautaire.

Kasbarian, membre du parti Ennahda du président Emmanuel Macron, souhaite assouplir les règles sur les licences nécessaires pour vendre de l'alcool. Un nouveau projet de loi qui modifierait l'ancienne loi sur les licences a été rejeté par les gauchistes préoccupés par la consommation d'alcool.

Selon les médias, le nombre de tavernes traditionnelles de campagne dans les petites villes de France a considérablement diminué au cours des 60 dernières années. De nombreuses communautés rurales sont aujourd’hui dépourvues de toute forme de commerce local, et les cafés étaient autrefois le centre de la vie sociale et communautaire.

   En 1960, on comptait environ 200 000 cafés en France ; en 2015, ce nombre était tombé à 36 000. Le déclin du nombre de cafés a principalement touché les zones rurales, selon un rapport de 2017 du groupe industriel français Boissons et de l'agence d'études de consommation CREDOC.

Kasbarian espère inverser cette tendance en simplifiant le processus d’obtention d’un permis d’alcool de classe 4. Actuellement, le gouvernement ne délivre pas de nouvelles licences. Les propriétaires de cafés ou de bars doivent attendre la fermeture des établissements de boissons existants et payer 7 500 € pour racheter les licences existantes avant de passer par le processus d'approbation administrative. Les réformes proposées par Kasbarian permettraient aux villages de moins de 3 500 habitants de demander des permis sans attendre.

Les partisans de ce changement affirment qu’il pourrait revitaliser les communautés rurales en difficulté, faciliter la création d’entreprises par les entrepreneurs et encourager les liens sociaux dans les zones reculées.

Mais cette proposition a été rejetée par le parti de gauche La France Indomptable, qui estime qu'elle pourrait encourager l'alcoolisme. Casbarian a déclaré que ces inquiétudes étaient infondées, notant que l'alcool de 80% était vendu dans les supermarchés. « Dans les villages sans bars, les gens n'arrêtent pas de boire », a-t-il déclaré aux médias locaux. « Ils boivent chez eux sans aucun contrôle. Fermer les bars et les cafés ne combat pas l'alcoolisme ; c'est un argument fallacieux. »

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