Calgary, Canada, 16 juin (Xinhua) -- Le sommet du G7 s'est ouvert au Canada le 16 juin. Les dirigeants du G7 ont tenu une réunion plénière le même jour pour discuter de questions telles que les perspectives économiques mondiales et les tarifs douaniers. Le président américain Trump étant rentré chez lui tôt le soir du 16 juin, les espoirs de nombreux pays de parvenir à une avancée dans les négociations commerciales avec les États-Unis lors de cette réunion ont été anéantis.
Après avoir rencontré le Premier ministre canadien Carney le même jour, Trump a déclaré que le problème qui empêchait les États-Unis et le Canada de conclure un accord commercial résidait dans les « conceptions divergentes » des deux parties. Le cabinet du Premier ministre canadien a ensuite publié un communiqué de presse indiquant que les dirigeants des deux pays travailleraient d'arrache-pied pour parvenir à un nouvel accord dans les 30 jours.
Les observateurs s’attendaient auparavant à ce que Trump signe un accord commercial et de sécurité avec le Canada lors du sommet, comme l’un des résultats de la réunion.
Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba, présent au sommet du G7, s'est également entretenu avec Trump le même jour. Il s'agissait de la première rencontre entre les deux hommes depuis l'annonce par Trump des prétendus « droits de douane réciproques ». Lors d'une conférence de presse à l'issue des discussions, Shigeru Ishiba a déclaré que les deux parties n'étaient pas parvenues à un accord sur la suppression des droits de douane.
Auparavant, le ministre japonais de la Revitalisation économique, Ryomasa Akazawa, s'était rendu à plusieurs reprises aux États-Unis pour négocier avec ce dernier sur la question des droits de douane. Le gouvernement japonais a toujours insisté pour que les « droits de douane réciproques » soient assortis de droits de douane supplémentaires sur les automobiles, l'acier et l'aluminium, etc., et a exigé que les États-Unis annulent complètement ces mesures tarifaires déraisonnables.
Les médias et experts japonais estiment que les droits de douane sur les automobiles constituent un obstacle majeur aux négociations commerciales entre le Japon et les États-Unis. L'automobile est l'industrie principale du Japon. En 2024, le Japon exportera environ 1,37 million de véhicules vers les États-Unis, soit environ 30 % de ses exportations vers ce pays.
Les négociations commerciales entre l'UE et les États-Unis n'ont pas non plus progressé lors du sommet. Le président français Macron, le Premier ministre italien Meroni et le chancelier allemand Merz avaient auparavant prévu de s'entretenir avec les États-Unis sur les droits de douane lors du sommet.
Paula Pinho, porte-parole en chef de la Commission européenne, a déclaré à Politico le 16 que l'UE n'était pas prête à accepter le tarif douanier de base 10% imposé par les États-Unis sur leurs exportations. Les négociations commerciales entre l'UE et les États-Unis sont toujours en cours et aucun accord n'a encore été trouvé. L'UE s'est toujours opposée aux tarifs déraisonnables et illégaux des États-Unis.
En outre, Trump et le Premier ministre britannique Starmer ont finalisé un accord commercial entre les deux pays lors du sommet du 16 mai. Trump a annoncé le 8 mai que les États-Unis et le Royaume-Uni avaient conclu un accord commercial visant à supprimer partiellement les droits de douane dans des domaines spécifiques et à élargir davantage l'accès au marché pour les produits des deux parties, mais les détails de l'accord n'ont pas encore été finalisés.
Un décret exécutif publié par la Maison Blanche le 16 décembre indique que les États-Unis fixeront un quota de 100 000 véhicules à importer chaque année du Royaume-Uni. La partie contingentée sera soumise à un droit de douane de 101 TP3T, et la partie excédant ce quota sera soumise à un droit de douane de 251 TP3T.
Le G7 est composé des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, du Canada et du Japon. Le Canada assure la présidence tournante du G7 cette année. Le sommet s'est tenu pendant deux jours à Kananaskis Village, à environ 100 kilomètres de Calgary, au Canada.