
Le document précise qu'il y aura « une baisse significative et temporaire de la consommation, qui se concentre principalement dans certains secteurs, parmi lesquels l'hébergement et la restauration, les loisirs et la culture, les transports et d'autres domaines de consommation sont en première ligne et ne sont pas essentiels ».
Le ministère français de l'Economie et des Finances et le ministère de la Comptabilité publique ont également prévenu que la crise que traverse le pays ne sauverait pas l'emploi. « La réduction de l'activité aura un impact négatif sur l'emploi et la masse salariale, mais sera en partie compensée par les mesures de chômage partiel et d'indemnisation prises par le gouvernement », prévient le projet de loi.

En outre, l’investissement « sera affecté par le ralentissement général de l’activité et une augmentation progressive du coût des opérations de financement », même si l’impact sur l’investissement a été atténué par les mesures gouvernementales visant à faciliter l’accès au crédit.
Le gouvernement français a également prédit que ses exportations souffriraient également, et que les mesures prises pour ralentir la propagation de l'épidémie auraient « un impact négatif très clair sur l'activité dans les autres pays et donc sur la demande mondiale pour la France ».